En fait, nos sociétés modernes ne seraient pas capables de survivre seulement par des emplois rémunérés.
Beaucoup de recherches ont prouvé que plus de la moitié des activités nécessaires pour la survie et le bien-être d'une société donnée ne sont pas payées. Il n’y a par exemple, aucune "incitation monétaire" pour la plupart des mères qui s'occupent de leurs enfants, pourtant elles font généralement tout ce qui est nécessaire.
Pourquoi ?
Et d’habitude des familles ne gagnent pas de l'argent pour cultiver des légumes dans leurs jardins familiaux, alors que ces derniers - les "datchas" russes par exemple - ont souvent permis aux gens de survivre aux crises fréquentes de ce qu'on appelle officiellement «le marché libre".
De l'autre côté, il y a beaucoup de travail rémunéré qui semble être plutôt inutile: la production d'armes, la création de produits de luxe de plus en plus en concurrence à l'attention de quelques acheteurs aisés, l'accumulation des capitaux par des produits financiers opaques, etc.
Cependant, la plupart des gens ont encore un certain sentiment qu’un travail doit avoir un sens. Alors, pourquoi ne devrions-nous pas redéfinir le travail à partir de ce point ? Qu’est-ce qui nous empêche de mettre fin au couplage quasi-évident de l’argent et du travail, qui n’a jamais été réalisé dans l'histoire ?
Jean-Paul BRASSEUR (responsable de VIVANT-EUROPE)
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1. Préambule : Un état de fait selon Roland Duchâtelet
2. Biographie de Ina Praetorius
3. Le revenu de base inconditionnel comme un projet post-patriarcal Ina Praetorius
4. La conquête du choix Jean-Paul Brasseur